Rencontre
Poinçons gravés lors de la rencontre avec Richard Ärlin à partir du Subiaco de Konrad Sweynheim & Arnold Pannartz
La gravure de poinçons typographiques est le premier maillon de la chaîne typographique, procédé mis au point par Gutenberg il y a maintenant plus de cinq siècles pour l’impression des livres.
La chaîne typographique se décompose en trois phases : la gravure d'un poinçon dans l'acier, la frappe de matrices en cuivre et la fonte de milliers de caractères en plomb.
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Deux rencontres importantes ont guidé mon approche de la gravure de poinçon, il s'agit de deux graveurs de poinçons typographiques, Raymond Stanley Nelson en Virginie & Richard Ärlin en Suède, tous deux ont eu la générosité de m'accueillir dans leurs ateliers respectifs et de me transmettre leurs visions de ce métier.
C’est également à l'occasion de ces rencontres que j’ai pu prendre la mesure de ce que Nelly Gable m’avait transmis. Une rigueur obstinée, rigueur très française, issue de la fonderie Deberny & Peignot.
Pour avoir passé autant de temps dans les livres qu'à l'établi, j'ai saisi le rôle que les manuels ont joué pour ces deux graveurs, quasi-autodidactes, à une période de l'histoire où les détenteurs de ce savoir-faire se font rare. Ces rencontres m'ont convaincu de la valeur et de l’importance à transmettre les gestes du métier à travers un ouvrage. Le livre, même s'il ne remplace pas l'homme, à l'avantage de durer dans le temps.
Le livre "dessins de geste" suivi de peu ces rencontres.
Annie